une cohabitation réussie

« Parmi les races bovines, c’est celle qui ressemble le plus aux chevaux de trait : elles sont grandes, fortes et élégantes. J’aime tout ce qui est massif », sourit celui qui compte une soixantaine de vêlages par an.
Actuellement, toutes les bêtes sont encore à l’étable car, comme d’autres éleveurs, l’agriculteur n’a pas encore reçu l’entièreté des vaccins.
« Lorsqu’elles sont lâchées, c’est trop compliqué de les rattraper pour réaliser le chantier vaccinal », ajoute-t-il.
Et malheureusement, lui non plus n’a pas échappé aux conséquences de la fièvre catarrhale ovine… Plusieurs bovins n’ont pas pu être gestants ou ont subi des avortements. Il estime ainsi à environ 25 % les pertes au niveau des veaux.
Notons que, lorsque l’ensemble des vaccins aura été administré, ces animaux pourront rejoindre les prés en compagnie des chevaux, où, comme à l’étable, la cohabitation se déroule sous les meilleurs auspices.
