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Cheval et Blonde d’Aquitaine :

une cohabitation réussie

Temps de lecture : 1 min

« Nous possédons 70 vaches allaitantes de race Blonde d’Aquitaine », indique Louis-Philippe Borremans, dont le père travaillait avec des Blanc Bleu Belge. Néanmoins, après son décès, la famille a préféré s’orienter vers une race française au vêlage naturel.

« Parmi les races bovines, c’est celle qui ressemble le plus aux chevaux de trait : elles sont grandes, fortes et élégantes. J’aime tout ce qui est massif », sourit celui qui compte une soixantaine de vêlages par an.

Actuellement, toutes les bêtes sont encore à l’étable car, comme d’autres éleveurs, l’agriculteur n’a pas encore reçu l’entièreté des vaccins.

« Lorsqu’elles sont lâchées, c’est trop compliqué de les rattraper pour réaliser le chantier vaccinal », ajoute-t-il.

Et malheureusement, lui non plus n’a pas échappé aux conséquences de la fièvre catarrhale ovine… Plusieurs bovins n’ont pas pu être gestants ou ont subi des avortements. Il estime ainsi à environ 25 % les pertes au niveau des veaux.

Notons que, lorsque l’ensemble des vaccins aura été administré, ces animaux pourront rejoindre les prés en compagnie des chevaux, où, comme à l’étable, la cohabitation se déroule sous les meilleurs auspices.

D.T.

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