en grande pompe par le président Trump, a soulagé à la
fois les marchés financiers et les partenaires des États-
Unis, à l’exception de la Chine. Dans le même temps,
la commission met aussi en pause ses contremesures
et continue de militer pour une solution négociée.
Taxes revues à la baisse
Dans le détail, les exportations européennes vers les États-Unis seront donc soumises au tarif douanier de base de 10 % (et non plus 20 %) à l’exception de l’acier, l’aluminium et des automobiles qui resteront soumis à un droit de douane distinct de 25 %.
Des rétorsions en suspens
Il faut dire que les représentants des États membres de l’UE – à l’exception de la Hongrie – ont validé une première série de contremesures en réponse aux droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium. Selon les termes de la proposition, Bruxelles devait commencer à imposer des droits de douane de manière graduelle, en trois étapes (avril, mai et décembre). Le bourbon américain était bel et bien exclu de la liste des produits concernés alors que le secteur des boissons alcoolisées a fortement poussé pour ce retrait au même titre que certains États membres comme la France ou l’Italie.
Mais d’autres produits agricoles, comme la volaille, les œufs, la viande bovine, les tomates, le miel, les agrumes, les céréales, le maïs, le sucre ou encore le soja et les amandes, devaient être taxés à hauteur de 25 % à différentes échéances.
