Pas de crainte pour la viande bovine
En outre, le contingent sur la viande bovine, dont l’inclusion dans l’accord avait soulevé de vives inquiétudes de la part du secteur agricole, n’est que très faiblement utilisé (3 % entre 2021 et 2023) en raison notamment « de l’inadéquation réglementaire liée aux questions SPS, des coûts de conformité élevés et des complexités administratives ». Ces différentes raisons expliquent, selon les auteurs, que « les échanges commerciaux restent bien en deçà du potentiel envisagé lors de la négociation ». Par ailleurs, le rapport met en avant le fait que le Canada a exprimé des préoccupations concernant l’administration des quotas par l’UE, estimant qu’elle ne respecte pas pleinement les termes de l’accord.
