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Des engins moins nombreux

mais plus larges et modernes

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Le contrôle des pulvérisateurs s’assure, certes, de la conformité des engins mais est également le témoin de leur évolution. Ce que confirment les chiffres révélés par Louise Vanoost, responsable qualité du Sip.

Lors du premier cycle d’inspection, pas moins de 80 % des pulvérisateurs étaient des modèles portés. À quelques semaines d’achever le cycle 10, ces engins ne représentent plus que 46 % des pulvérisateurs inspectés, contre 45 % pour les traînés et le solde pour les automoteurs. En parallèle, les rampes n’ont eu de cesse de s’élargir. « Alors que les modèles de moins de 17 m représentaient 65 % des rampes rencontrées, ce n’est plus que 23 % actuellement. Les rampes de plus de 25 m n’équipaient que 3 % des pulvérisateurs, contre 43 % actuellement. » En bref, la largeur moyenne de rampe est passée de 15,5 à 22,9 m en dix cycles.

Les outils se sont aussi complexifiés. Ainsi, la proportion d’engins dotés d’un débit proportionnel à l’avancement électronique a explosé, passant de 9,5 % en 1995-1998 à 58,2 % en 2023-2025.

Une vue sur le parc en activité

Le contrôle donne un aperçu des marques dont les engins sont encore en activité en Belgique. Il traduit également l’arrivée de nouveaux constructeurs dans le domaine de la pulvérisation. C’est, par exemple, le cas de Horsch, Amazone, Kuhn, Lemken, Artec et d’autres encore, marques totalement absentes lors du cycle 1 mais représentées avec plus ou moins d’importance à l’heure actuelle.

« Nous observons encore que le nombre de contrôles par cycle diminue. Cela s’explique par le recul du nombre d’agriculteurs et, par conséquent, d’engins de pulvérisation. A contrario, le diagnostic s’est complexifié car les machines ont gagné en équipements et sont dotées de rampes de plus en plus larges », ajoute Mme Vanoost.

J.V.

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