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Des actions de soutien à l’arboriculture fruitière, déclarée «en crise»

Le ministre fédéral de l’Agriculture, David Clarinval, a déclaré le secteur de l’arboriculture fruitière « en crise » et annoncé diverses mesures de soutien aux professionnels du secteur.

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Déjà victime des conséquences de l’embargo russe sur les exportations agroalimentaires européennes, en vigueur depuis 2014 déjà, l’arboriculture fruitière belge fait également face à des normes croissantes en matière sociale et environnementale, entre autres. Depuis cette année, s’y ajoute la crise énergétique, source d’importantes difficultés, notamment suite à la flambée des coûts de conservation en frigo des fruits qui pousse fortement les coûts de production à la hausse.

La progression générale des coûts peut mener, in fine, à un déséquilibre important entre le prix de vente et le prix de production.

Trois mesures

Dans ce contexte, David Clarinval a déclaré le secteur de l’arboriculture fruitière comme étant en crise, par le biais d’une note aux caisses d’assurances sociales. Ladite note prévoit la possibilité pour les indépendants actifs dans le secteur de l’arboriculture fruitière qui le souhaitent et qui font la demande d’obtenir une réduction des cotisations provisoires, une dispense simplifiée des cotisations auprès de l’Inasti et un report d’un an et sans majoration du paiement de leurs cotisations sociales en 2023 et ce, sans impact sur les prestations sociales.

En parallèle, un groupe de travail technique – regroupant les arboriculteurs, le Service public fédéral Économie et le cabinet du ministre – se penchera sur les problématiques de la chaîne et de la formation des prix dans le secteur. La ministre a déjà saisi l’Observatoire des prix afin de disposer d’une analyse de la transmission des marges entre les acteurs de la chaîne agroalimentaire.

Enfin, un point relatif à la situation a été inscrit à l’ordre du jour de la prochaine réunion du groupe de travail permanent « Conférence interministérielle de politique agricole ».

« Comme plusieurs secteurs très énergivores, l’arboriculture fruitière fait face à une augmentation très importante de ses coûts de production. Des mesures spécifiques ont été prises pour soutenir les indépendants durant cette crise, mais les arboriculteurs, qui subissent aussi les effets d’une crise structurelle, méritent une attention particulière et une réponse adaptée à leur situation », estime le ministre Clarinval.

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