Accueil Voix de la terre

Bonne année!

Quelle sympathique coutume nous procure-t-elle le plus de plaisir : présenter ses bons vœux de Nouvel An, ou les recevoir ? Sans doute les deux, à égalité ! Quelque part au fond de notre petit cœur, on a beau se dire que tous ces souhaits sont trop beaux pour être vrais, trop convenus pour être sincères, nous les attendons néanmoins chaque année avec un plaisir inégalé, que rien ne gâche. On veut y croire, et on y croit, à cette « Bonne Année ! », que chacun appelle de tous ses vœux et souhaite à son prochain ! Or donc, les premiers jours de janvier nous voient regonflés à bloc, confits de belles résolutions, confiants dans l’avenir proche, puisque tout le monde a prononcé les formules magiques des bons vœux, lesquels attireront sur nous les faveurs du Destin. L’année qui vient ne pourra être que « bonne » ! On est bien d’accord ?

Encore faut-il s’entendre sur ce que cet adjectif signifie pour chacun d’entre nous… À partir d’un certain âge, on est déjà fort content de garder une bonne santé, pour soi-même et ses proches. Les jeunes souhaiteront également d’autres choses, par exemple rencontrer l’âme sœur, ou encore accueillir un bébé dans leur couple, partir en voyage, s’épanouir dans leur vie sociale et professionnelle, réussir leur scolarité, acquérir un logement, gagner à EuroMillions… Bien entendu, d’ici douze mois, certains chanteront et d’autres déchanteront. On ne sait jamais vraiment si une année sera «...

Article réservé aux abonnés

Accédez à l'intégralité du site et recevez Le Sillon Belge toutes les semaines

Abonnez-vous

Déjà abonné au journal ?

Se connecter ou Activez votre accès numérique
L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

A lire aussi en Voix de la terre

Autopsie d’une ferme

Voix de la terre Il suffit de 8 secondes pour qu’un amphithéâtre de 4.000 places soit à guichets fermés lorsque Philippe Boxho, le plus célèbre des médecins légistes, annonce une conférence. Autant de personnes avides de l’écouter religieusement. J’imagine bien les réactions métaboliques du public : pupilles dilatées et dispnées lors des détails les plus visqueux de ses autopsies. À la sortie, un auditoire rassasié d’avoir pu voir jusqu’où l’espèce humaine est capable d’aller lorsqu’elle est en difficulté.
Voir plus d'articles