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Six usines pour Joskin, neuf marques pour Distritech

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Outre les évolutions apportées à la gamme, le groupe a aussi connu quelques changements.

En effet, de nouveaux outils sont arrivés à Soumagne. SpawTech, à Adrimont, à 12 km de l’usine mère, tourne à plein régime, tout comme Joskin Bourges en France. Du côté de Leboulch, en Normandie, un nouveau hall de 5.900 m² est sorti de terre. Il est principalement dédié au travail du métal, au sablage ainsi qu’aux travaux de soudure et ce, tant pour les produits Joskin que Leboulch.

Un nouveau hall de 12.000 m² sera bientôt achevé en Pologne. Au cours de cette année, nous espérons aussi entamer la construction de notre nouvelle usine, dans le sud du Grand-Duché de Luxembourg.

Pourquoi se tourner vers le Grand-Duché ?

Premièrement, je tiens à préciser que ce n’est pas pour des raisons fiscales, souvent évoquées lorsque l’on parle du Luxembourg (rires) mais bien pour de considérations en matière de logistiques et ressources humaines.

L’usine d’Esch-sur-Alzette sera située sur un ancien site sidérurgique. Nous espérons, d’une part, que cela permettra d’attirer plus facilement le personnel qui était auparavant employé dans ce secteur et, d’autre part, que cela simplifiera le recrutement de travailleurs étrangers.

La localisation est également intéressante par rapport à la maison mère de Soumagne, à la succursale française et à Joskin Polska.

Il n’était donc pas possible d’étendre un site existant ?

Nous avons étudié diverses possibilités pour les cinq sites de production que nous possédons déjà. À chaque fois, nous avons été bloqués par le manque d’espace et par la difficulté de recruter du personnel.

Quel sera l’impact de la nouvelle usine sur les autres sites ? Et sur le personnel ?

Les expansions précédentes ont prouvé que la production sur les autres sites du groupe ne souffre aucunement de ces investissements. Nous pensons qu’il en sera de même dans le cas présent.

L’ensemble du groupe emploie actuellement environ 880 personnes, dont 415 en Belgique. En fonction des possibilités d’expansion et de nos capacités de recrutement, nous estimons que notre effectif pourrait atteindre 1.100 à 1.200 personnes d’ici cinq ans. Nous envisageons de recruter une centaine de personnes au Luxembourg, où nous nous concentrerons sur l’assemblage des bennes basculantes et d’épandeurs de fumier de grande taille.

Attardons-nous quelques instants sur Distritech qui, depuis fin 2022, distribue les outils de travail du sol et semoirs Bednar sur le marché belge. Y a-t-il une volonté de combler le « vide » laissé depuis que Lemken ait décidé de voler de ses propres ailes sur notre territoire ?

Non, car à l’époque, nous ne pensions pas qu’il était opportun de remplacer rapidement Lemken, vu le nombre d’acteurs que comptait déjà le marché.

Ce que nous faisons maintenant avec Bednar constitue une réponse à une opportunité qui s’est présentée à nous, dans un contexte gagnant-gagnant pour les deux partenaires. Je suis convaincu que c’était le moment idéal pour nouer ce partenariat. Nous avons confiance en la qualité de Bednar et l’équipe Distritech est prête à défendre ces produits sur le marché.

Êtes-vous maintenant à la recherche d’une marque spécialisée dans la récolte des fourrages pour compenser le départ de Krone ?

Non. Il ne faut pas oublier que Joskin est agent régional Fendt et, à ce titre, distribue localement la gamme complète du constructeur allemand, y compris des outils de récolte des fourrages. Je veux d’abord observer comment Fendt évoluera en Belgique avant d’agir.

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