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Les ministres européens de l’Environnement adoptent un compromis sur la restauration de la nature

Les ministres européens de l’Environnement ont, difficilement, convenu le 20 juin à Luxembourg d’une position commune sur la proposition de législation sur la restauration de la nature qui prévoit la remise en bon état de 30 % des habitats jugés en mauvais état d’ici 2030.

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Malgré l’opposition au texte de plusieurs États membres (Suède, Pays-Bas, Pologne, Autriche, Belgique notamment), le compromis a pu être adopté. Il introduit de nombreux assouplissements par rapport à la proposition initiale de la Commission européenne pour les éléments paysagers à haute diversité dans les écosystèmes agricoles (haies, arbres…) ou la réhumidification des tourbières drainées à des fins agricoles par exemple.

Les États membres devront présenter à la Commission européenne des plans nationaux de restauration de la nature avec des mesures spécifiques pour améliorer la biodiversité des écosystèmes agricoles et de mesurer le respect de cette obligation sur la base d’indicateurs (notamment les populations d’oiseaux).

Au Parlement européen, ce texte est également très discuté. Le 15 juin en commission de l’Environnement, il a échappé in extremis à un rejet en bloc que demandaient les groupes politiques de droite. Un vote en plénière est prévu en juillet (probablement le 11 ou le 12). Des négociations interinstitutionnelles pourront alors débuter.

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