La BFA et l’ILVO misent sur des aliments durables pour les animaux
À partir du 1er mai 2024, les deux organisations lanceront conjointement trois projets de recherche qui pourraient avoir un impact significatif sur l’efficacité, la durabilité et la qualité de la production d’aliments pour animaux. Cette collaboration a également pour but de contribuer à rendre la production animale plus durable.
Trois projets
Le premier projet, « Apport optimal de protéines dans l’alimentation des porcs », mené en collaboration avec des chercheurs de Wageningen Livestock Research, vise à cartographier les besoins en acides aminés des porcs d’engraissement. Cette recherche est cruciale pour optimiser la composition des aliments pour porcs d’engraissement et réduire l’empreinte environnementale de l’élevage porcin.
« Optimisation des normes de besoins énergétiques pour la volaille » est le deuxième projet, en collaboration avec la KU Leuven, et se concentre sur l’affinement et l’optimisation des normes de besoins énergétiques pour la volaille, en particulier pour les races à croissance lente.
Pour le troisième projet, « Mise en œuvre de matières premières circulaires dans l’alimentation animale », en collaboration avec l’Université de Gand, la BFA et l’ILVO mettent l’accent sur la qualité de diverses nouvelles matières premières circulaires pouvant être utilisées dans l’alimentation animale.
Recherches scientifiques
Ces projets s’inscrivent dans les objectifs de la stratégie européenne « De la Ferme à la Fourchette », où des thèmes tels que l’économie circulaire, la transition verte, le bien-être animal et la conservation de la biodiversité jouent un rôle majeur. Pour ces trois nouveaux projets de recherche, l’Agence flamande pour l’innovation et l’entreprise apporte un soutien financier de près de trois millions d’euros.
La BFA et l’ILVO ont pour objectif de repousser les limites de la connaissance dans l’industrie de l’alimentation animale et de trouver des solutions aux défis auxquels le secteur est confronté. « Chaque année, les fabricants belges d’aliments pour animaux revalorisent quelque 3,5 millions de tonnes de sous-produits et émettent plus de 12 millions de kg d’azote en moins en produisant des aliments à plus faible teneur en protéines brutes », explique Katrien D’hooghe, directrice générale de BFA. C’est également pour cette raison que la BFA et l’ILVO encouragent les recherches scientifiques à ce sujet.
