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On vous a compris!

Comme c’est beau : à l’unisson, tous les politiques soutiennent les agriculteurs. Fini l’agribashing ! Les libéraux, à fond les manettes, pourvu qu’on maintienne le libre-échange sur les marchés. Les socialistes ont le cœur qui saigne à condition qu’on maintienne le pouvoir d’achat en important bon marché. Et les écologistes, pareil, avec une bouche en cul-de-poule quand on parle de l’accumulation et de la complexification des normes environnementales.

Les agriculteurs aussi ont compris : en démocratie, donc en lobbycratie, il faut faire entendre sa voix et négocier « donnant-donnant », sachant qu’en fin de compte, tout le monde est d’accord pour que ce soit le citoyen qui paie, peu importe qu’il soit consommateur ou contribuable. Dans ce registre, il n’y a pas un parti pour rattraper l’autre.

Et si on s’inspirait des constructeurs automobiles ? On a besoin de voitures comme de nourriture. Sauf qu’en roulant, on consomme de l’énergie fossile, donc on réchauffe la planète. En...

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Vive les foins!

Voix de la terre Impossible d’y échapper  : on a bien cuit ces jours-ci. «  Cui-cui  » dirait l’oiseau ! La fenaison a été raclée en quatre jours, là où il fallait trois semaines voici cinquante ans, lors de mes vertes années. Faisait-il moins chaud, moins sec à l’époque ? Cela dépendait des années… Si 1976 a marqué les esprits par sa météo torride, du printemps à l’automne, les autres fenaisons ont posé quelquefois des problèmes, et non des moindres. Mais d’une manière générale, les souvenirs de ces périodes particulières gardent une saveur délicieuse, un goût d’enfance, un parfum de jeunesse, et chaque année, la fenaison est vécue comme une fête. L’esprit humain est ainsi fait : il a tendance à ranger les mauvaises expériences au fond d’un placard et de les y oublier, ne gardant que les bons moments.
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