Elle est partie en mai et n’est toujours pas revenue. L’an dernier, elle nous a quittés en juin, et s’est repointée timidement en janvier. Elle n’est restée chez nous que quatre mois, au final… « Elle », c’est l’eau de notre ruisseau, un vrai personnage, une sentinelle qui nous indique la hauteur des nappes phréatiques. Et malgré les pluies abondantes de ces derniers jours, rien ne coule ni ne pleure dans son triste lit, encombré d’herbes et de fleurs.
Elle est partie en mai et n’est toujours pas revenue. L’an dernier, elle nous a quittés en juin, et s’est repointée timidement en janvier. Elle n’est restée chez nous que quatre mois, au final… « Elle », c’est l’eau de notre ruisseau, un vrai personnage, une sentinelle qui nous indique la hauteur des nappes phréatiques. Et malgré les pluies abondantes de ces derniers jours, rien ne coule ni ne pleure dans son triste lit, encombré d’herbes et de fleurs....
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Voix de la terre
Il y a trois ans, un homme m’a dit un jour que « les agriculteurs, qu’il fasse beau ou mauvais, n’arrêtaient pas de se plaindre
». Cette remarque m’avait marquée tant son jugement je le trouvais dur. Peut-être même qu’il n’est pas le seul à le penser ? Trois ans que j’ai cette remarque en tête et trois mois que j’ai envie de lui répondre. Ça fait long, me direz-vous, il y a prescription ! Ce n’est pas grave, laissez-moi vous raconter une histoire.