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Zéro complexe

« Décomplexé » : le mot est à la mode ; il revient régulièrement pour qualifier tel ou tel comportement, telle ou telle personne. Les journalistes en ont plein la bouche : ils le dégainent à tous propos, et le bon peuple suit comme un troupeau de moutons. Même nos représentants agricoles s’y mettent, quand ils parlent d’» agriculture décomplexée ». À force, être « décomplexé » est devenu une qualité, un gage d’honnêteté intellectuelle, de franche conviction. Alors que bon…

Mais encore ? Être « décomplexé », c’est assumer les défauts que les autres vous prêtent, les revendiquer et s’en faire une armure, un bouclier. En France, le sautillant Nicolas Sarkozy a initié le mouvement lorsqu’il a fait de la « droite décomplexée » sa marque de fabrique, son étendard. Un parti wallon dit « réformateur » adhère de plus en plus à cette ligne de conduite, entraîné par son bouillant président, un gars décomplexé qui place ses pas dans la foulée de grands noms de la politique mondiale : Trump, Poutine, Orban, Meloni, Milei…...

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