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Le Carnaval, et puis… le carême!

Dans nos pays de vieille culture judéo-chrétienne, les anciens savent que le Carnaval, ce n’est pas ducasse toute l’année, c’est le pain blanc avant le pain gris. C’est l’abondance avant l’abstinence. Et ce qui plane aujourd’hui sur les éleveurs, aussi bien pour la viande que le lait, ce n’est pas quarante jours de jeûne, c’est une crise socio-économique dont on ignore la durée.

Elle ne résulte pas des saintes écritures, qui n’ont d’ailleurs plus guère d’impact. Aujourd’hui, on est chrétien comme on est européen, par naissance, en n’ayant plus besoin d’aller à la messe et à confesse, de se marier à l’église, même plus à la commune, de pécher des noms d’enfant dans le calendrier des saints ni de manger du poisson le vendredi. Autres temps, autres mœurs.

Aujourd’hui, de nouveaux croyants refusent la viande et tout ce qui tourne autour est perçu comme péché. Cela n’aide pas le BBB. C’est psychologique ou sociologique ?...

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