Accueil pommes de terre

Surfaces de pommes de terre en hausse malgré les prix bas

Le NEPG (Groupe des producteurs de pomme de terre du Nord-Ouest européen) estime que les 5 principaux pays producteurs planteront 0,4 % de surface de pomme de terre en plus que l’an passé.

Temps de lecture : 2 min

Les stocks actuels sont élevés, mais en raison des plantations retardées et de l’arrivée tardive des hâtives sur les marchés, le NEPG s’attend à ce que la campagne en cours pour l’industrie de transformation soit plus longue que d’habitude. Pour la pomme de terre de table la situation devrait être la même.

On s’attend à un marché très divisé dans les prochains mois : d’un côté la meilleure qualité pour un prix plus élevé, et de l’autre la moins bonne qualité à prix plus bas et quasi sans demande. Le NEPG espère qu’il y aura suffisamment de pommes de terre de bonne cuisson pour terminer la saison

Plantations

Dans tous les pays, on signale des plantations assez tardives. Sur le continent, les travaux sont quasiment terminés, tandis qu’en Grande-Bretagne seule la moitié des surfaces étaient emblavées au 03 mai. France, Belgique et Allemagne ont augmenté leurs surfaces, tandis que les Pays-Bas les auraient réduits de 2,5 %. La Grande-Bretagne ne disposant pas encore d’estimation, c’est la moyenne des 5 dernières années qui a été utilisée pour évaluer la superficie provisoire 2018. Au total, les surfaces NEPG ont augmenté de 0,4 % par rapport à l’an dernier, soit 6,7 % de plus que la moyenne des 5 dernières années, ce qui excède la croissance de l’industrie de transformation. La disponibilité des plants a encouragé les plantations, de même que la demande plus élevée de contrats de la part des usines, et le manque d’alternatives pour l’agriculteur (en raison des bas prix du sucre et des céréales).

Sur base de ces estimations, un total de 585.600 ha serait planté cette année en NEPG. Dans plusieurs pays (France et Allemagne), la tendance est de produire moins de pommes de terre de table et plus de pommes de terre industrielles (c’est-à-dire des variétés de plus haut rendement). À partir du rendement moyen des 5 dernières années, la production 2018 pourrait être de 4 % inférieure à l’an dernier (année de (très) gros rendement).

On note aussi un développement des surfaces de pommes de terre féculières en Allemagne, France et Pays-Bas. Ces superficies ne sont pas prises en compte dans les estimations du NEPG.

A lire aussi en pommes de terre

Voir plus d'articles