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Le Sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand: une envergure de plus en plus internationale!

C’est sous un ciel bleu azur et un soleil de plomb que s’est achevée la 27e édition de ce grand rendez-vous des filières françaises de l’élevage. Trois journées satisfaisantes à plus d’un titre.

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Avec 95.000 visiteurs accueillis du 3 au 5 octobre dans le Zénith d’Auvergne, le Sommet de l’élevage affiche une audience stable par rapport à l’édition précédente, ce qui n’est pas un mince exploit dans le contexte difficile de sécheresse qui caractérise cette année 2018 dans de nombreuses régions de France également.

L’ambiance était plutôt sereine avec de nombreux contacts à travers les allées et les stands, malgré un contexte plutôt difficile.
L’ambiance était plutôt sereine avec de nombreux contacts à travers les allées et les stands, malgré un contexte plutôt difficile. - M. de N.

Une édition durant laquelle, accompagné d’une délégation de 150 professionnels, le ministre turc de l’Agriculture – la Turquie était l’invité d’honneur – a annoncé des mesures importantes d’assouplissement concernant les conditions sanitaires à l’exportation de bovins français vers son pays. « On peut affirmer que le marché turc s’est ouvert un peu plus grâce au Sommet » se félicite Benoît Delaloy, responsable international du salon.

Toujours plus international

Le Club international n’a pas désempli et les visiteurs étrangers étaient une fois de plus au rendez-vous. Ainsi, près de 4.800 visiteurs internationaux de plus de 80 pays ont visité le Sommet de l’élevage en 2018, soit une progression de 8 % par rapport à 2017. Le Sommet confirme ainsi son positionnement de carrefour d’affaires international avec une tendance à la hausse. Parmi ceux-ci, les professionnels du secteur de l’éleveur qui découvraient l’événement pour la première fois, en provenance de l’Ethiopie, de l’Équateur ou encore du Vietnam…, se sont dits impressionnés par la qualité des animaux exposés, de même que par l’étendue de l’offre en services, équipements, matériels d’élevage ou encore machinisme agricole.

La trentaine de visites d’élevages qui sont l’un des points d’attractions et d’originalité majeure de ce rendez-vous auvergnat de la génétique animale et du savoir-faire français a également remporté un franc succès, attirant un public particulièrement cosmopolite.

Une atmosphèreplutôt bonne dans un contexte difficile

L’ambiance était relativement sereine sur le front des affaires dans les allées du salon, avec des visiteurs et exposants bien présents et des contacts qualifiés de qualité, ces derniers, « malgré un contexte économique et climatique difficile. Ainsi Steve Bubel, directeur des ventes chez Pöttinger ne cachait pas une satisfaction renforcée par l’obtention d’un Sommet d’Or pour la Novacat 352 Crossflow, faucheuse à disques portée arrière à vis de convoyage sans conditionneur. « Cette distinction au palmarès des innovations nous a offert une belle visibilité et permis d’initier de très bons échanges commerciaux. » Même sentiment pour la société Kuhn qui épingle « la qualité des contacts et la convivialité toujours de mise sur le salon ». Quant à la société allemande Patura, elle indique déjà « vouloir élargir son stand de 20 % l’année prochaine ».

Un nouveau hall d’exposition en dur viendra d’ailleurs augmenter la capacité d’accueil des exposants et des visiteurs à l’horizon 2021.

La présence de la French Highland Cattle Society était une première au salon, cette année. Les visiteurs sont venus en nombre la découvrir .
La présence de la French Highland Cattle Society était une première au salon, cette année. Les visiteurs sont venus en nombre la découvrir . - M. de N.

La Salers, en vedette, cette année

Avec près de 400 animaux présents dans la grande Halle d’Auvergne de Clermont-Ferrand, le concours national de la race Salers, seule race française à compter un rameau laitier et un rameau allaitant, a tenu tous ses promesses dans une ambiance surchauffée dans les gradins et les travées au milieu des animaux. Bruno Faure, directeur de l’Organisme de sélection de ladite race : « L’organisation de notre concours national au sein du Sommet de l’élevage est un moment extrêmement fédérateur pour la filière qui permet une belle valorisation des animaux et de la génétique Salers tant au plan national qu’à l’échelle internationale ».

Cette année, s’est également tenu le Congrès International de la race avec près de 200 éleveurs rassemblés pour l’occasion. « Cet autre grand moment permet de renforcer un peu plus cette idée d’ouverture sur le monde avec des éleveurs originaires de toute l’Europe, du Mexique, des USA, du Canada, de Nouvelle-Zélande et d’Australie. »

L’Euro Simmental

Directeur de la Simmental française, Hervé Vignon, ne mâchait pas ses mots pour évoquer le Concours européen dédié à cette race. « La qualité des animaux était au rendez-vous et nous avons eu de très bons retours de la part des éleveurs et les 8 vaches allemandes et autrichiennes proposées à la vente ont toutes trouvé preneur ». Quant au palmarès, il est à la hauteur de la dimension internationale de la race avec une championne espoir originaire d’Allemagne, une championne adulte de France et la grande championne originaire de Suisse !

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