Cher planteur hennuyer anonyme, chers betteraviers, Je voudrais réagir aux propos de l’opinion publiée dans le Sillon Belge du 11 janvier dernier, « Prendre son destin en main ».
L’auteur y met en opposition deux décisions qui sont à prendre par les betteraviers belges : l’avenir d’une partie de la participation des betteraviers fournisseurs de la Raffinerie Tirlemontoise (RT) d’une part et l’investissement des agriculteurs dans le projet d’une nouvelle sucrerie à Seneffe (le projet « CoBT ») d’autre part.
L’analyse de l’auteur anonyme conduit à la conclusion qu’une stratégie visant à renforcer la position des betteraviers belges au sein de Südzucker (SZ), est une aberration. A cet effet, il ne consacre pas moins de deux tiers de son article à critiquer SZ, la RT et la SOPABE-T, faisant de temps à autre allègrement l’amalgame entre les trois.
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Voix de la terreMa petite vie d’agriculteur a compté jusqu’à présent quatre décennies, et peut-être arriverai-je à cinq. Quelle fut la plus désagréable d’entre elles ? Celle qui me laisse des souvenirs amers, durant laquelle les pires doutes m’ont assailli ? Sans hésiter, je réponds : les années 1990 ! Ces jours-ci, la crise de la dioxine « fête » ses vingt-cinq ans, et les images d’archives diffusées à la télévision m’ont rappelé ces dix années, les plus funestes qui soient pour notre agriculture paysanne. Retour vers l’enfer…