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Pollueur-payeur!Dépollueur-payeur, aussi!?

Dernièrement, tant la télévision que les journaux ont fait écho de l’incivilité grandissante de certains concernant les trouvailles faites dans les stations d’épuration. Ce n’est pas étonnant. Il suffit de voir ce qu’on doit ramasser le long des routes.

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Une note de calcul relative à la taxe sur les charges environnementales générées par les exploitations agricoles est parvenue à tous ceux qui sont concernés.

Le relevé de la SWDE m’arrive en octobre : on me compte 212,85 euros de CVA alors que pour le voisin, c’est 70,95 euros. Je n’ai pas de bétail, une majorité de prairies permanentes exploitées surtout en fauche mais selon la SWDE, c’est normal. Il faut donc en conclure que, grâce au SPW, l’agriculteur serait un pollueur ?

Dans un sens, c’est normal ! Comme le rappelle le journal « L’Avenir Namur » du 18 janvier, page 10, « les WC seraient des poubelles ». Il y est clairement indiqué qu’on : « retrouve des cotons-tiges en grand nombre dans les boues d’épuration »… Et donc, après l’épandage de ces dernières, dans nos terres agricoles, avec toutes les autres choses, invisibles ou non, qui ne devraient pas s’y retrouver ».

Voilà peut-être l’explication de cette « pollution agricole » ! Les déchets générés par les citadins et les écolos de salon qui vont en pèlerinage aux Saintes Vacances de la mer trois fois par an en Boeing 737 avec du carburant exempt de taxes !

Cela devait être discuté : soit on est pollueur et on paie pour ses crasses (et non pour celles des autres), soit on est dépollueur et on doit toucher. En effet, accepter de tels déchets dans ses terrains, n’est-ce pas prendre un risque ?

Enfin, pour conscientiser tous les citoyens à leur pollution, ne serait-il pas utile de basculer quelques camions de ces boues puantes dans les parcs de La Hulpe et de Wââterlooo ?

Etienne Matagne

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Voix de la terre Il n’aura fallu que cinq jours ! Lundi matin, l’énorme vieille ferme dressait encore ses murs orgueilleux au milieu du village, défiant le temps et les saisons depuis trois cents ans. Vendredi soir, elle n’était plus là, tout simplement ! Disparue, envolée, comme si elle n’avait jamais existé. Un bulldozer, deux pelleteuses, ainsi qu’une noria de très gros tracteurs attelés de bennes, ont tout rasé et enlevé en quelques dizaines d’heures. Sur le terre-plein ainsi dégagé, sera bientôt construit un complexe de vingt appartements. L’un après l’autre, les derniers témoins de la vie agricole d’autrefois disparaissent des paysages intérieurs de nos localités.
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