Pommes de terre de semis: premiers droits d’obtenteur pour le hollandais Béjo

«
Avec 80 g de graines, on a l’équivalent de 2.500 à 3.000 kg de tubercules
», précise Béjo.
« Avec 80 g de graines, on a l’équivalent de 2.500 à 3.000 kg de tubercules », précise Béjo. - J.V.

La reproduction par semis n’est pas nouvelle, mais elle ne garantissait pas encore les critères essentiels d’une semence, qui sont d’être distincte (des autres), homogène et stable. Les progrès de l’hybridation permettent maintenant d’atteindre ladite DHS par ce mode de reproduction et non plus seulement par la mise en terre de plants, a expliqué Béjo.

Pour autant, la maison de sélection n’envisage pas de substituer la graine au plant en Europe. L’entreprise familiale compte plutôt « combler les espaces libres », c’est-à-dire promouvoir la culture de la pomme de terre dans des pays en déficit d’infrastructures routières et de bâtiments de stockage en Afrique, Asie et d’Amérique centrale. « Avec 80 g de graines, on a l’équivalent de 2.500 à 3.000 kg de tubercules », a précisé Béjo.

Le sélectionneur hollandais se concentrera au cours des prochaines années sur des marchés sélectionnés dans ces régions du monde.

La variété Oliver F1 est une pomme de terre de consommation « peu farineuse, arborant une belle peau lisse et offrant un goût très agréable », indique l’entreprise. « Après cette première variété issue du programme de sélection de True potato seed (TPS – vraie semence de pomme de terre), d’autres variétés sont en cours de développement ».

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