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Les NBT peuvent contrer la réduction des phytos, dit Euroseeds

L’association européenne des semenciers assure que les nouvelles techniques de sélection génomique des plantes constituent une alternative concrète au frein sur les pesticides.

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La mise en œuvre complète de des stratégies « de la ferme à la table » et « biodiversité » pourrait entraîner une réduction de plus de 20 % de la production agricole végétale de l’Union européenne d’ici 2030, mais le recours rapide aux nouvelles techniques de sélection génomique (NBT) permettra de compenser une bonne part de ce recul, assure une étude présentée le 17 mai par l’association européenne des semenciers Euroseeds.

Les améliorations génétiques des cultures – grâce aux NBT en particulier – au cours des dix prochaines années « ont le potentiel de contrecarrer environ 55 % de la baisse des revenus agricoles qui peut être attribuée aux impacts sur la production et l’approvisionnement de la mise en œuvre de ces stratégies », conclut ce travail mené par l’institut de recherche HFFA (Humboldt Forum for Food and Agriculture). Les NBT accéléreront de 18 % les progrès de la sélection végétale par unité de temps, estiment les auteurs.

Réviser la législation

Pour le secrétaire général d’Euroseeds, Garlich von Essen, après la publication de l’étude sur les nouvelles techniques génomiques de la Commission européenne, celle-ci doit maintenant lancer « une action urgente pour mettre sa législation, vieille de plus de vingt ans, en phase avec les progrès scientifiques », et proposer « un cadre politique et réglementaire qui favorise pleinement l’adoption de l’innovation en matière de sélection végétale ».

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