Le temps n’est plus ce qu’il était…
Tout change, même le temps. On a beau en parler tout le temps, en agriculture, on en viendra jamais à bout.

Jadis, le temps semblait immuable, à l’image de l’Angélus de Millet. Chaque génération reproduisait à peu près ce que faisait la précédente. Le temps avait bien son mot à dire, et le mot est faible, car récoltes et famines dépendaient essentiellement des caprices du temps.
On a l’impression qu’avec les progrès techniques, on s’en est libéré mais ce n’est qu’illusion. Une accumulation de facteurs climatiques défavorables a réduit, l’an passé, les récoltes de 30 à 50 %.
Ce printemps, le temps d’une nuit,...
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