Accueil Voix de la terre

Vachement bio

Récemment, je lisais dans le Sillon Belge un article sur l’avenir de la prairie en Wallonie. Ce qui m’avait frappé, c’était le fait que les éleveurs bio produisent moins de 6.000 litres de lait par vache. Or, j’ai toujours vu à la télévision que la majorité d’entre eux possèdent des Holsteins.
Temps de lecture : 1 min

J’avais demandé au syndicat des agriculteurs bio et à plusieurs organismes certificateurs s’il était permis de tenir des Holsteins en agriculture bio. On m’a répondu que rien ne s’y opposait. Je trouve cela scandaleux et remets en cause une fois de plus ma confiance dans le bio. Car la Holstein est un turbo hyperspécialisé pour les hautes performances, ce qui est totalement contraire à l’esprit de l’agriculture biologique.

Tenir de la Holstein à moins de 6.000 litres ne doit pas être très rentable. Il serait plus intelligent de la part des agriculteurs bio de tenir des races mixtes. Comme la production de ces vaches est inférieure, on en tient plus à l’hectare et cela compense, et les veaux ont plus de valeur et sont plus nombreux.

Évidemment, les éleveurs choisiront des races mixtes à gros effectifs comme la Montbéliarde ou la Normande, mais qui dit agriculture biologique dit aussi défense de la biodiversité. Il ne faut donc pas oublier nos races nationales, surtout les Flamandes qui sont en voie d’extinction.

B.E.

A lire aussi en Voix de la terre

Courrier des lecteurs : la laine, à double fil

Voix de la terre Du temps de ma grand-mère, il était de coutume d’aller chez la couturière pour faire « piquer » une couverture. Un tissu de qualité avec souvent des motifs floraux et à l’intérieur, une belle laine. L’ensemble était grillagé d’une multitude de points de couture afin de retenir uniformément la laine sur toute la couverture. De qualité, chaude et lestée, chaque couverture piquée était ainsi un beau produit artisanal et unique.
Voir plus d'articles