Organisé par l’Agence wallonne pour la promotion d’une agriculture de qualité (Apaq-w) en collaboration avec l’asbl Wallonie Belgique Tourisme (WBT), le « Week-end découverte des vignobles et brasseries de Wallonie » est avant tout un moment de partage et de convivialité. Durant deux jours, les 17 et 18 juin, 28 brasseurs et 12 vignerons wallons accueilleront le grand public sur leurs terres afin de raconter l’histoire de leur métier et de leur vie.
L’occasion d’explorer, en famille ou entre amis, la richesse des productions viticoles et brassicoles de notre région à travers une kyrielle d’activités. Sont ainsi prévus : visites guidées des vignobles, cuveries, brasseries et installations ; dégustations ; expositions de machines ; démonstrations de techniques culturales et explication du processus de champagnisation ; jeu sur les arômes du vin…
En parallèle, de nombreuses activités de détentes sont aussi programmée : marchés de produits locaux, concours pour enfant, balades en calèche ou à dos de poney…
La liste des vignobles et brasseries ouverts au public et de leurs activités est disponible sur le site internet de l’Apaq-W (www.apaqw.be/Week-end-PO_BV).
BackSafe, pour un retour en sécurité
L’Agence wallonne pour la sécurité routière a décerné le label « BackSafe » au « Week-end découverte des vignobles et brasseries de Wallonie ». Dans ce cadre, chaque établissement participant sensibilisera ses visiteurs à une conduite responsable grâce à un kit comportant des affiches, des sets de table, des fanions, des dépliants d’information… Des boissons non alcoolisées seront proposées et des animations « sécurité routière » seront organisées dans quelques lieux.
Deux routes gourmandes
Ce même week-end, les cartes de la Route des bières et de la Route des vins et spiritueux seront dévoilées. La première regroupe 65 brasseries typiquement wallonnes et ouvertes aux visites. À la rentrée 2017, les trois abbayes trappistes wallonnes que sont Chimay, Rochefort et Orval se laisseront, quant à elles, découvrir au travers d’un « Sentier de grande randonnée des abbayes trappistes ».
La seconde route rassemble 21 domaines viticoles ainsi que huit distilleries produisant les eaux-de-vie de Wallonie (pékèt, maitrank, whisky…). Eux aussi accueilleront le public au gré de visites.
Ces deux routes gagneront en importance, au fur et à mesure qu’augmente l’intéret des professionnels du secteur. Les versions mises à jour des cartes pourront être consultées sur internet sur le site www.lawalloniegourmande.be.
Afin que ces deux routes soient accessibles à tous, quelques dizaines de brasseries, vignobles et distilleries seront audités dans les semaines à venir par l’asbl Access-i. Celle-ci déterminera leur niveau d’accessibilité aux personnes à besoins spécifiques. Ainsi, elles pourront identifier rapidement l’offre touristique qui leur est accessible sur www.lawalloniegourmande.be et www.access-i.be où elles bénéficieront d’une information fiable et efficace.
Reconnue depuis peu au Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité par l’Unesco, la culture de la bière est solidement ancrée dans le cœur des Belges. En Wallonie, il existe plus de 500 bières et le nombre de (micro)brasseries ne cesse de grimper. Toutefois, seule une dizaine de producteurs se sont lancés dans la production de houblon et d’orge brassicole. Mais leur nombre devrait augmenter d’ici peu. En effet, le ministre wallon de l’Agriculture, René Collin, a chargé le Collège des producteurs de développer une filière wallonne de l’orge brassicole. Le Centre wallon de recherches agronomiques sera lui aussi associé à la démarche, sur le plan de la recherche. « Un travail devra également être mené sur le houblon ; les caractéristiques pédoclimatiques des sols wallons étant favorables à sa culture », poursuit le ministre. De quoi répondre aux attentes des professionnels souhaitant brasser des bières « 100 % wallonnes ».
Le secteur viticole wallon connaît quant à lui une véritable professionnalisation depuis une dizaine d’années. Ainsi, cépages traditionnels et hybrides s’étendent en Wallonie sur quelque 180 ha pour une production annuelle avoisinant les 850.000 bouteilles dont près de la moitié en vins effervescents.
