Accueil Elevage

Pays-bas : 200.000 poussins abattus pour endiguer la grippe aviaire

Les autorités néerlandaises ont abattu lundi plus de 200.000 poussins dans deux fermes infectés par la grippe aviaire, a annoncé le gouvernement, à l’heure où plusieurs pays de l’Europe luttent contre l’apparition d’une souche très contagieuse du virus.

Temps de lecture : 1 min

Quelque 170.000 poussins ont été abattus dans une ferme près d’Alkmaar, au nord d’Amsterdam, tandis que 46.000 autres oiseaux ont été tués dans une ferme à Willemstad, dans le sud. Dans les deux cas, «il s’agit très probablement de la variante H5, hautement contagieuse», a déclaré le ministère néerlandais de l’Agriculture dans un communiqué. En octobre, les Pays-Bas ont annoncé un confinement des volailles. Les agriculteurs étaient priés de garder les oiseaux à l’intérieur pour endiguer la propagation de la maladie. À ce jour, au moins 20 exploitations ont été touchées et des centaines de milliers d’oiseaux ont été abattus par des agents de l’Autorité nationale de sécurité alimentaire (NFSA).

En France, le gouvernement a annoncé jeudi qu’il s’apprête à abattre lui aussi plus d’un million de volatiles dans les semaines à venir, pour lutter contre la recrudescence de l’influenza aviaire dans les élevages. Des foyers ont également été signalés notamment en Belgique, au Royaume-Uni, en République tchèque ou au Burkina Faso où 500.000 volailles sont mortes ou ont été abattues.

(Belga)

A lire aussi en Elevage

Chez Marc Remy, entre viande et laine, le pari d’un modèle ovin durable

Ovins, caprins La Bruyère. Domaine La Falize, une brèche ouverte dans le temps. L’humidité, la bruine serrée, elle enveloppe le paysage de son écriture à l’insu de son auteur. Ciel cambriolé de décembre, il engloutit des routes de nuages sombres, en dessous les prairies ondulées mouchetées de brebis glissent en vagues silencieuses dans la houle verte. C’est ici que Marc Remy fait paître une partie de son troupeau bio de Texel français. L’éleveur namurois a inscrit son activité dans le cycle vertueux du circuit court pour valoriser la viande et la laine de ses animaux. Une orientation qui sied à la vision du métier et du territoire qu’il défend.
Voir plus d'articles