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Fertiliser, oui mais de manière raisonnée

La fertilisation raisonnée permet de préserver la qualité de l’eau, mais aussi d’apporter la juste dose de fertilisant et ainsi limiter les dépenses. Afin de raisonner au mieux les apports azotés en fonction des besoins de la culture, il est nécessaire de connaître le reliquat azoté en sortie d’hiver de ses parcelles. Pour ce début d’année 2022, les reliquats des parcelles de céréales et du colza en place, et des précédents avec CIPAN ou sol nu sont déjà disponibles sur www.protecteau.be.

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Ces reliquats azotés correspondent à l’azote minéral disponible immédiatement dans le sol pour le développement des plantes. Chaque année, plusieurs centaines d’analyses sont réalisées par les laboratoires provinciaux à la demande des agriculteurs. Nous mettons à disposition les reliquats moyens en fonction de l’occupation du sol, du précédent, de l’apport d’engrais de ferme et de la région agricole concernée.

Que faire avec ces analyses ?

Ces reliquats moyens viennent en complément du « module ferti-culture » de Protct’eau (https://bit.ly/ferti-culture) qui vous permet de déterminer les quantités d’azote minéral à apporter à la parcelle. Ce module est disponible gratuitement sur le site internet de l’asbl et prend en compte les caractéristiques de sol, l’historique de la parcelle ainsi que son potentiel de rendement.

Pour que ce calcul soit le plus précis possible, il est nécessaire de connaître le reliquat azoté de votre parcelle. Dès lors, faites réaliser par votre laboratoire provincial des reliquats en sortie d’hiver ou consultez les reliquats moyens sur https://bit.ly/rshmoyens.

La commande d’analyse peut être réalisée via le site internet https://requacarto.cra.wallonie.be.

Attention cependant que ces reliquats moyens sont donnés à titre informatif, et ne remplacent pas une analyse propre à ses parcelles.

« Raisonner sa fertilisation, c’est raisonner ses dépenses mais également protéger la qualité de l’eau en limitant l’azote non prélevé par votre culture ».

D’après Protect’eau

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