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Mieux vaut appliquer la première fraction juste avant l’accumulation de biomasse

Une application trop précoce de la fumure azotée peut occasionner des pertes d’azote qui doivent être minimisées pour éviter les gaspillages, et la pollution de l’eau et de l’air. À l’inverse, une application trop tardive peut affecter le rendement en réduisant le potentiel de croissance de la prairie. Le dilemme de l’agriculteur consiste donc à choisir la date d’application permettant une croissance suffisante de l’herbe tout en limitant les risques de gaspillage et donc de pollution. Alors comment trouver le bon compromis ?

Depuis de nombreuses années, différents essais pluriannuels, menés un peu partout en Wallonie sur l’efficacité d’engrais azotés de type nitrate d’ammoniaque, tentent de déterminer le moment optimal pour un premier apport d’azote sur la prairie. Les réponses sont très variables d’une année à l’autre. Ainsi, à Michamps, les meilleurs rendements en première coupe sont obtenus pour des dates d’application de la première fraction azotée qui varient entre le 15 mars et le 15 avril selon les années. Pourquoi ces différences ? Parce que les...

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