Dans le même temps, l’euro poursuivait sa progression face au dollar, sur les places financières, passant le seuil de 1,20 $, et pénalisant toujours un peu plus les céréales européennes à l’export.
Les producteurs français, par la voix de leur président Philippe Pinta, ont poussé un cri d’alarme à propos de ces cours déprimés qui compromettent sérieusement leur redressement après une année 2016 catastrophique, relève l’agence Belga. « Le prix du blé est descendu à 130 €/t au départ de la ferme ces derniers jours, ce qui ne permettra pas de rémunérer les producteurs dont les trésoreries sont déjà très fortement affectées par 2016 », a expliqué M. Pinta, président de l’AGPB (Association générale des producteurs de blé).
En Russie, les chantiers de récolte se poursuivent et affichent chaque jour des surprises en matière de rendements, ces derniers étant exceptionnels pour la région, indique le cabinet Agritel. La tonne de maïs, elle, suivait la même tendance, perdant 0,75 € sur novembre à 157,50 € et 1 € sur janvier à 160 €, dans un volume de transactions de plus de 700 lots.