La Commission européenne, suite à la résolution adoptée le 24 octobre par le Parlement européen, avait décidé de revoir à la baisse la durée proposée pour cette autorisation (entre 5 et 7 ans, au lieu de 10 initialement), mais cela n’a pas permis à ce stade de convaincre les Vingt-huit. Plusieurs états membre, France, Autriche, Italie en tête, avaient préalablement affirmé publiquement leur opposition à une autorisation valable pour encore 10 ans. De son côté, la Belgique a également rejoint le camp des opposants en annonçant souhaiter renouveler l’autorisation du glyphosate pour une durée maximale de cinq ans avec un « phasing out », c’est-à-dire un arrêt progressif de l’utilisation du produit.
Une date pour une nouvelle réunion va être fixée prochainement. Les États membres doivent se prononcer sur ce renouvellement avant le 15 décembre. Pour accepter, ou rejeter, la proposion de la Commission, une majorité qualifiée de 55 % des États membres représentant 65 % de la population devra être atteinte.
Si les États membres ne parviennent pas à se mettre d’accord sur le sujet, la Commission devra décider seule. Mais en raison de la controverse autour du produit, classé « cancérigène probable » par l’Organisation mondiale de la santé en 2015, l’exécutif européen veut éviter cette option.
