Cette année, en plus de l’abondance des oiseaux classiques à la mangeoire, on peut s’attendre à des observations de granivores moins communs, liés à des afflux particuliers cet hiver de ces espèces venant du nord. C’est le cas du grosbec casse-noyaux, arrivé en nombre tout à fait inhabituel l’automne dernier.
Un autre afflux concerne le sizerin flammé, qui vient normalement peu dans les jardins. Si vous disposez de bouleaux ou d’autres feuillus indigènes, restez toutefois attentifs !
Au fil des ans, les analyses des résultats du recensement ont permis de constater la diminution de l’avifaune associée aux milieux agricoles, le maintien ou l’augmentation de certaines espèces liées aux jardins, la bonne santé du chardonneret… Cette année, les résultats permettront peut-être de quantifier l’impact de l’épidémie du virus Usutu, qui s’attaque principalement aux merles.
Jean-Yves Paquet, de Natagora : «Les chiffres fournis par le recensement des oiseaux des jardins nous offrent un angle de vue intéressant pour comprendre les mouvements de population des espèces communes. Les données que nous récoltons nous permettent d’ajuster nos actions de protection de la biodiversité.»
