Transformateurs et commerce européens stupéfaits
La volaille brésilienne a aussi provoqué des tensions entre le Parlement européen et l’Association des transformateurs et du commerce de la volaille de l’UE (a.v.e.c.). Celle-ci est « stupéfaite » que son secteur, contrairement à celui de la viande bovine, ait été, selon elle, « exclu » du programme de visites des onze eurodéputés de la commission de l’agriculture partis début avril au Brésil pour s’informer sur le fonctionnement et le contrôle sanitaire du secteur de la viande dans ce pays, théâtre de plusieurs scandales.
Dans une lettre signée de son président, Paul Lopez, l’a.v.e.c. en tire « la conclusion que le Parlement, de même que la Commission (de Bruxelles), ne fait pas grand cas de l’aviculture européenne, dans le contexte des négociations bilatérales avec le Mercosur et de la gestion des licences d’importation ».
Et elle va jusqu’à se demander « quels sont les intérêts, à l’exclusion de ceux du secteur de la volaille et des citoyens consommateurs, que défendent (les deux institutions) », alors que, rappelle-t-elle, dans ces négociations, Bruxelles a offert un contingent tarifaire d’importation de 90.000 tonnes de volaille qui viendrait s’ajouter aux 500.000 t déjà importés du Brésil par le biais de quotas.
«Termes excessifs» et «malentendus»
