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Prévenir plutôt que guérir

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Pensons aussi à l’année prochaine. La gestion de l’enherbement commence avant l’implantation de la culture.

Cela démarre par une estimation des besoins en main-d’œuvre, du matériel nécessaire, de l’état de salissement des parcelles et de la flore attendue.

Les besoins en main-d’œuvre pour la maîtrise sont très élevés. Selon le niveau de mécanisation, les cultures et le mode d’exploitation (conventionnel ou Bio), ils seront d’une cinquantaine d’heures par hectare à sept fois plus. En cas d’insuffisances de suivi, la multiplication des adventices devient rapidement incontrôlée ; la situation devient encore plus compliquée les années suivantes.

Par contre, les faux semis, les cultures intercalaires couvrantes, les rotations avec des cultures nettoyantes (grandes cultures, prairies temporaires, par exemple) permettent de réduire sensiblement le stock semencier et en conséquence les besoins en main-d’œuvre pour les cultures suivantes.

Une très bonne préparation du lit de semis facilite les levées homogènes et donc le désherbage. Mais aussi, une bonne structure de sol en surface facilite les binages.

Tous les éléments qui permettent une levée rapide de la culture facilitent également les opérations de désherbage.

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