garants de la sécurité de l’utilisateur
Des accessoires qui – il est important de la rappeler – sont tous homologués. « Ce qui signifie que l’appairage entre la machine et ses outils se fait en toute sécurité et sans négliger les performances », explique Olivier Vasseur, product manager accessoires pour le monde.
Et d’ajouter : « Selon la loi européenne, le constructeur qui met un accessoire sur le marché est responsable de la sécurité du couple machine/accessoire. Nous pouvons assurer cette sécurité car nous connaissons parfaitement nos engins. Mais moins ceux de la concurrence, c’est pourquoi les accessoires Manitou ne sont pas compatibles avec des chariots d’autres marques ».
Afin de respecter ses engagements, la marque dispose en Italie d’une usine dédiée spécialement à ce business, à laquelle est associé un bureau d’étude. Il faut dire que la vente d’accessoires est loin d’être négligeable pour le groupe : « plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires (sur un chiffre d’affaires total de 1,6 milliard d’euros) », précise-t-il.
Outre le design et la production « maison », Manitou fait également appel à des sous-traitants, principalement pour des accessoires « trop » spécialisés pour lesquels le groupe ne dispose pas de l’expertise nécessaire ou des équipements de production requis. C’est par exemple le cas des balayeuses ou des grappins à betteraves. « Ces sous-traitants sont régulièrement contrôlés afin de s’assurer qu’ils respectent les mêmes standards de qualité que Manitou, que ce soit en termes d’hydraulique, de peinture… »
Pour la construction et l’agricole
C’est ainsi que lors des Attachment days, plusieurs nouveautés dédiées au secteur de la construction ont été dévoilées. On retiendra le treuil à vitesse variable Variowinch, la plateforme de travail Alu-Reach, le godet malaxeur de béton BMC 500 ou encore les diverses améliorations apportées à la potence treuil PT800.
Une nacelle spécialement dédiée au désamiantage des bâtiments, en cours d’homologation européenne, était également exposée. Contrairement aux autres nacelles, celle-ci est pilotable depuis la cabine du chariot télescopique rotatif. La raison ? Le lourd équipement des opérateurs, et plus particulièrement leurs gants, ne leur permet pas de manipuler le pupitre de manœuvre de ladite nacelle.
Pour des raisons de sécurité, les déplacements depuis la cabine ne peuvent néanmoins se faire que si les opérateurs « aériens » autorisent les manœuvres depuis la nacelle elle-même, via un bouton facilement actionnable malgré le port de gants.
Du côté agricole, de grands classiques étaient également présentés : godet agricole, godet à grappin, godet désileur distributeur, godet désileur trancheur ou encore plusieurs pinces à balle (enrubannée ou non).
Pour sa polyvalence, on épinglera particulièrement le « pince balle mixte. » Celui-ci permet la manutention de balles carrées, rondes ou encore enrubannées. Le changement de fonction se fait en moins de trois minutes et sans outils, via un démontage des dents inférieures ou des pinces à balles enrubannées, selon l’usage désiré.
Ces différents outils, figurant dans le stock, sont généralement disponibles en une semaine. « Ce qui est particulièrement important dans le monde agricole, au vu de la saisonnalité des activités. », conclut Olivier Vasseur.
