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Pierre Reynens nous a quittés le 2 mars

Temps de lecture : 2 min

Le samedi 2 mars, Pierre Reynens a quitté cette terre qu’il a tant aimée et travaillée pour rejoindre une autre demeure. Il était âgé de 88 ans.

Depuis quelques jours, tout le monde parle de lui. Les souvenirs resurgissent, les conversations, les conesils, les sourires, les regards. Et dans chaque discussion, la première chose qui est évoquée, c’est l’amour et la passion qu’il avait pour son métier.

Soucieux du bien-être de ses animaux et expérimentateur dans l’âme

Ses convictions personnelles l’ont mené tout au long de sa vie à s’engager pour la culture et les animaux. Pour ces derniers, il a toujours été à la pointe du progrès. Il a d’ailleurs entretenu une étroite collaboration avec l’université de Gand pour la mise au point d’un système de logement confortable sur caillebotis.

Si ce domaine était très important à ses yeux, il en allait de même pour la nourriture donnée au bétail. C’est ainsi qu’il entretint une longue collaboration avec l’école vétérinaire de Cureghem, dans le but d’améliorer l’alimentation animale.

Parmi les pionniers de la culture du mais

Membre fondateur du Centre Indépendant de Promotion Fourragère, le CIPF, il fut l’un des premiers à se lancer dans la culture du maïs en Belgique. Quelle formidable aventure!

Le métier d’agriculteur requiert, au delà même des convictions, l’écoute de l’autre, une écoute intelligente et discrète. Comment aider en effet, si l’on n’est pas pénétré du problème à résoudre et de la démarche à entreprendre ? C’est ainsi qu’il devint une cheville ouvrière de ce centre de référence dont Le Sillon Belge publie très régulièrement et depuis sa création les résultats expérimentaux et conseils culturaux.

Devenu président de cette ASBL en 1980, Pierre occupa cette fonction avec force et conviction durant 22 ans.

Les funérailles ont eu lieu à l’église d’Ophain-Bois-Seigneur-Isaac, ce jeudi 7 mars, en présence de très nombreuses personnes qui ont tenu à lui rendre un dernier hommage tellement mérité.

La Une

L’agneau, star de la fête pascale !

Ovins, caprins Contrairement à une idée répandue, la majorité de la viande d’agneau consommée en Belgique durant la période de Pâques est importée, représentant jusqu’à 86 % de la consommation. Mais le secteur bouge et se professionnalise pour produire davantage et améliorer le taux d’autosuffisance.
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