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Le maïs pourrait être fortement affecté dès 2020

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Les phénomènes météorologiques violents deviendront la nouvelle norme et entraîneront d’importantes pertes de récoltes de maïs, estiment les chercheurs du Centre commun de recherche de la Commission européenne dans une étude publiée le 28 mars. « Si les conséquences négatives d’une hausse des températures mondiales limitée à 1,5ºC pourraient rester localisées, une augmentation de 2ºC n’épargnera personne dès 2020 », préviennent les scientifiques.

Avec une augmentation des températures mondiales de seulement 1,5ºC, les vagues de chaleur et de graves sécheresses qui se produisent actuellement environ une fois tous les dix ans pourraient devenir des phénomènes fréquents dès 2020. Les petits producteurs de maïs des pays en développement, des régions tropicales en particulier, seront les premiers touchés suivis par les producteurs de régions comme la Chine, l’Argentine et le Brésil. L’Europe, de même que les États-Unis, sera touchée un peu plus tard, à partir de 2040. Tandis que le niveau de production de l’Ukraine et la Russie pourrait se maintenir à plus long terme.

Dans l’Union européenne – quatrième producteur mondial derrière le Brésil avec en moyenne 65 millions de tonnes produites par an au cours des dix dernières années –, les premiers producteurs à être affectés seraient ceux d’Allemagne, de Pologne, de Hongrie, de Roumanie et de Bulgarie. L’Italie – où le maïs est fortement irrigué, notamment dans le nord du pays – sera touchée un peu plus tard, dans les années 2040 également, souligne l’étude.

Mais, rassurent les scientifiques, pour permettre au secteur de s’adapter, la future politique agricole commune prévoit des mesures pour la biodiversité, la protection des sols, la diversification par le biais d’investissements, le transfert de connaissances et l’innovation, ainsi qu’un soutien à la gestion des risques.

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