Certains propriétaires se tournent déjà vers le douglas, plus productif. Il s’agit là d’une manière de contourner la disparition des peuplements d’épicéa. « Compenser le recul de la surface « résineux » en optant pour des espèces plus productives est nécessaire pour répondre aux besoins de l’industrie. Car celle-ci sollicite majoritairement du bois de résineux. De plus, la production belge de résineux ne couvre que 60 % de la demande. »
Toutefois, le douglas connaît lui aussi des problèmes phytosanitaires. D’autres propriétaires optent donc pour des peuplements mixtes et mélangent épicéa et douglas. « Chacun doit s’adapter aux conditions de sa parcelle. Repeupler n’est pas toujours aisé mais le Fichier écologique des espèces aide les propriétaires à choisir l’espèce qui correspond le mieux à leurs stations. »