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L’épicéa, en perte de vitesse, se mélange au Douglas

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Les surfaces dédiées aux résineux sont en recul en Wallonie, pour diverses raisons (lire également par ailleurs). Parmi les espèces concernées, l’épicéa est en bien mauvaise posture. « L’application du Code forestier ne peut qu’entraîner une diminution du nombre de pessières », explique Eugène Bays. « À cela s’ajoutent les attaques de scolytes… On doit s’attendre à un accroissement important des prélèvements dans les années à venir. Les repeuplements se feront ensuite avec d’autres espèces, mieux adaptées aux parcelles. »

Certains propriétaires se tournent déjà vers le douglas, plus productif. Il s’agit là d’une manière de contourner la disparition des peuplements d’épicéa. « Compenser le recul de la surface « résineux » en optant pour des espèces plus productives est nécessaire pour répondre aux besoins de l’industrie. Car celle-ci sollicite majoritairement du bois de résineux. De plus, la production belge de résineux ne couvre que 60 % de la demande. »

Toutefois, le douglas connaît lui aussi des problèmes phytosanitaires. D’autres propriétaires optent donc pour des peuplements mixtes et mélangent épicéa et douglas. « Chacun doit s’adapter aux conditions de sa parcelle. Repeupler n’est pas toujours aisé mais le Fichier écologique des espèces aide les propriétaires à choisir l’espèce qui correspond le mieux à leurs stations. »

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