Accueil Archive

Bien-être animal

Temps de lecture : 2 min

Les États membres de l’UE appellent à un renforcement de la législation en matière de bien-être animal. Nécessité d’actualiser et d’améliorer l’application de la législation en vigueur en matière de transport et d’abattage des animaux, de bien-être des porcs et d’élever les normes de bien-être animal, telles sont les principales recommandations soulevées par le Conseil de l’UE dans son projet de conclusions sur le bien-être des animaux, qui devrait être adopté lors du prochain Conseil des ministres européens de l’Agriculture prévu ce lundi 16 décembre.

Le Conseil invite notamment la Commission européenne à évaluer le besoin d’une nouvelle législation dans plusieurs domaines, à savoir: les bovins d’au moins six mois, les lapins d’élevage, les poulettes, les chiens et les chats, les poissons d’élevage, les dindes, les reproducteurs de poules pondeuses et de poulets de chair. Il invite également la Commission à évaluer la nécessité d’un cadre réglementaire communautaire assorti de critères pour les systèmes d’étiquetage volontaires ou obligatoires en matière de bien-être animal, en tenant compte des expériences nationales. Tout ceci doit ainsi concourir, comme le précise le Conseil dans son document de travail, à l’amélioration du bien-être des animaux durant le transport sur de longues distances et des conditions dans lesquels ils sont abattus. À cette fin, le Conseil appelle à davantage de discussions concernant la durabilité du commerce des animaux vivants par rapport à celui de la viande.

Le Parlement européen avait déjà appelé, le 14 février dernier, dans le cadre d’une résolution, la Commission et les États membres à privilégier le transport de viande et de carcasses plutôt que le transport des animaux vivants.

Enfin, dans son projet, le Conseil de l’Union européenne encourage la Commission à évaluer les résultats de la plate-forme de l’UE sur le bien-être animal afin d’inciter les États membres à un engagement plus important. Le 2 décembre, la Commission européenne a adopté une décision prorogeant le mandat de la plate-forme jusqu’au 30 juin 2021. Sa 7e réunion est prévue au cours du premier semestre 2020.

La Une

En 2022, le maïs fourrage a pu, bien souvent, sortir son épingle du jeu malgré des conditions sèches

Maïs L’année 2022 a été exceptionnelle sur le plan météorologique et le maïs n’y échappe pas. Du semis à la récolte, en passant par les opérations de désherbage, la fécondation ou encore le remplissage des épis… les conditions sèches ont sévi tout au long de la saison. Avec pour résultats que les récoltes de maïs ensilage et grain ont débuté avec quatre semaines d’avance et ont donné des rendements corrects à décevants associés à une qualité assez variable pour les premiers, et en recul de 15 % pour les seconds.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs