
Le Conseil invite notamment la Commission européenne à évaluer le besoin d’une nouvelle législation dans plusieurs domaines, à savoir: les bovins d’au moins six mois, les lapins d’élevage, les poulettes, les chiens et les chats, les poissons d’élevage, les dindes, les reproducteurs de poules pondeuses et de poulets de chair. Il invite également la Commission à évaluer la nécessité d’un cadre réglementaire communautaire assorti de critères pour les systèmes d’étiquetage volontaires ou obligatoires en matière de bien-être animal, en tenant compte des expériences nationales. Tout ceci doit ainsi concourir, comme le précise le Conseil dans son document de travail, à l’amélioration du bien-être des animaux durant le transport sur de longues distances et des conditions dans lesquels ils sont abattus. À cette fin, le Conseil appelle à davantage de discussions concernant la durabilité du commerce des animaux vivants par rapport à celui de la viande.
Le Parlement européen avait déjà appelé, le 14 février dernier, dans le cadre d’une résolution, la Commission et les États membres à privilégier le transport de viande et de carcasses plutôt que le transport des animaux vivants.
Enfin, dans son projet, le Conseil de l’Union européenne encourage la Commission à évaluer les résultats de la plate-forme de l’UE sur le bien-être animal afin d’inciter les États membres à un engagement plus important. Le 2 décembre, la Commission européenne a adopté une décision prorogeant le mandat de la plate-forme jusqu’au 30 juin 2021. Sa 7e réunion est prévue au cours du premier semestre 2020.
