toujours pas au rendez-vous !

Le défi pour l’agriculture européenne, et belge en particulier, est de pouvoir faire comprendre à l’aval qu’il faut arrêter de vouloir calquer les prix payés aux agriculteurs de l’Europe et en particulier d’Europe de l’ouest, en fonction d’un prix mondial. On se tracasse énormément, et à juste titre, sur des accords commerciaux dont les volumes de viande bovine importés chez nous représentent près d’1 % de la consommation totale. Pourtant, sous ce prétexte, on paie 99 % de la viande consommée par le consommateur en dessous de son prix de revient et cela n’est pas admissible. Il faudrait donc que l’aval de la filière comprenne que les 99 % de ce qui est consommé par les Européens (en viande bovine, ndlr) viennent de nos régions et que pour ce faire, ils doivent le payer à un prix rémunérateur pour le producteur.
président du Brussels Livestock Show
et éleveur (b)ovin
