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La chute amorcée en février se poursuit

La Fao renseigne un nouveau recul des prix alimentaires sur les marchés mondiaux en avril dernier.

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Pour le troisième mois consécutif, les prix mondiaux des denrées alimentaires ont baissé en avril, de 3,4 % par rapport au mois précédent et de près de 10 % par rapport au mois de janvier, indique l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) dans un communiqué du 7 mai.

L’ensemble des denrées contribue à cette nette baisse, toutefois, le prix mondial du sucre accuse particulièrement le coup en atteignant son plus bas niveau en l’espace de treize ans, soit en baisse de 14,6 % depuis mars. La chute des prix mondiaux du pétrole brut a eu notamment pour conséquence de réduire la demande pour la canne à sucre destinée à produire de l’éthanol.

Dans une moindre mesure, le prix mondial des huiles végétales a également baissé de 5,2 % en raison de la baisse de valeur des huiles de palme, de soja et de colza. La baisse de la demande pour le biocarburant a également joué un rôle.

Concernant les produits laitiers, leur prix a chuté assez significativement de 3,6 %, surtout pour le beurre et la poudre de lait qui subissent la hausse des disponibilités à l’exportation et des stocks mais aussi de la faiblesse de la demande pour les importations et de la baisse des ventes aux établissements de la restauration.

Le prix mondial de la viande a également suivi cette orientation baissière en chutant de 2,7 % par rapport au mois de mars.

« La pandémie affecte à la fois la demande et l’approvisionnement en ce qui concerne la viande. La fermeture des restaurants et la baisse de revenus des ménages ont entraîné une baisse de la consommation et des pénuries de main-d’œuvre du côté du traitement. Cela a eu un impact sur les systèmes de production des principaux pays producteurs de bétail », explique Upali Galketi Aratchilage, économiste à la Fao.

Quant aux prix des céréales secondaires, y compris le maïs, ils ont chuté de 10 % en raison de la baisse de la demande pour son utilisation. En parallèle, les prix mondiaux du blé ont augmenté de 2,5 % et de 7,2 % pour le riz.

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