
Echec pour les viandes
En viandes, par contre, il n’est pas exagéré de parler de flop. D’après les derniers chiffres disponibles, au 26 juin, seulement 1.990 tonnes de viande bovine avaient bénéficié de ce dispositif, soit 8% du quota ouvert. Les veaux de boucherie sont notamment exclus de cette aide, alors que cette filière, qui a particulièrement souffert du confinement, le réclamait.
Contrairement aux produits laitiers, les opérateurs de ces filières peuvent continuer à demander l’aide au stockage privé. « La suspension du dépôt des demandes se fera sur décision de la Commission, au regard des enveloppes prévues et de la situation de marché ».
En France – où seulement 300 t de viande bovine ont bénéficié de l’aide –, une soudaine ruée vers cette aide semble peu envisageable, les opérateurs ayant dénoncé des critères trop restrictifs. L’aide au stockage semble avoir manqué sa cible, en visant des productions qui ont finalement été relativement épargnées, comme l’agneau. Au contraire, les filières françaises qui ont subi de plein fouet la fermeture des restaurants (veau et volailles notamment) n’ont pas obtenu l’accès qu’elles réclamaient au stockage privé.
