
Dans certains cas, des carences en potasse (feuilles devenant vert foncé et brillante, évoluant ensuite vers un bronzage/gaufrage et décoloration – bord de foliole – puis enroulement (voir photo) et nécroses terminales)… en magnésium (chlorose internervures, qui brunissantes ensuite et terminent en se nécrosant)… ou encore en bore (bouquets terminaux/jeunes feuilles jaunissant puis se nécrosant, enroulement des feuilles du sommet).
Des apports foliaires (répétés, pas en plein soleil ni en hygrométrie basse) en sulfate de potassium et / ou sulfate de magnésium (enrichi de bore et manganèse) peuvent éventuellement aider, si la culture n’est pas trop avancée. A noter qu’entre problèmes physiologiques et début de sénescence, carences et maladies (viroses, bactérioses, cryptogamiques), nombre de symptômes peuvent être confondus et demandent confirmation en laboratoire.
Les premières attaques d’acariens sont apparues au sud de Hannut. De loin, les fanes sont roussies, les attaques commençant en bord de parcelle (des massifs d’orties abritent les tétranyques), puis s’étendent en arc de cercle. Les attaques sont liées au temps chaud et sec ; Markies est particulièrement sensible. De près, les symptômes peuvent faire penser à l’alternariose, mais à la loupe, on repère les tétranyques (et leurs œufs) à la face inférieure des feuilles.
