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Hausse de la production…

mais aussi des besoins d’importation de céréales

Les perspectives de récolte et situation alimentaire révèlent la nécessité de soutenir pas moins de 45 pays dans le monde.

Temps de lecture : 2 min

Selon les estimations publiées récemment par la Fao, la production céréalière totale des 51 pays à faible revenu et à déficit vivrier a augmenté de 3 % en 2020 par rapport à l’année précédente et s’est établie à 502,4 millions de tonnes, la reprise en Afrique australe et au Proche-Orient ayant contrebalancé un recul en Afrique centrale.

En revanche, leurs besoins totaux d’importation de céréales pour l’année de commercialisation 2020-2021 devraient atteindre 74,1 millions de tonnes, les augmentations les plus importantes étant à mettre sur le compte des sous-régions de l’Extrême-Orient et de l’Afrique de l’Ouest. Enfin, si les premières perspectives de production pour 2021 sont largement favorables, les conditions de sécheresse en Afghanistan et dans le sud de Madagascar suscitent de nouvelles inquiétudes.

D’après le rapport, 45 pays auraient besoin d’une aide alimentaire extérieure : l’Afghanistan, le Bangladesh, le Burkina Faso, le Burundi, le Cap-Vert, le Cameroun, le Congo, Djibouti, l’Érythrée, l’Eswatini, l’Éthiopie, la Guinée, Haïti, l’Iraq, le Kenya, le Lesotho, le Liban, le Libéria, la Libye, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, le Myanmar, la Namibie, le Niger, le Nigéria, l’Ouganda, le Pakistan, la République arabe syrienne, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la Corée du Nord, la Tanzanie, le Sénégal, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, le Tchad, le Venezuela, le Yémen, la Zambie et le Zimbabwe.

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