Constatant qu’environ 40 % des terres de cultures au Sud et à l’Est de la Wallonie étaient impactées par cette mesure, le ministre wallon de l’Agriculture, Willy Borsus, a décidé de supprimer cette obligation. Par la même occasion, la culture du maïs s’en trouve simplifiée.
« Pour les agriculteurs et éleveurs, ces parcelles se situent souvent là où il n’est pas possible d’avoir une rotation rentable incluant des contrats et cultures de rente. De plus, le maïs permet à de nombreux élevages d’atteindre l’autonomie pour la partie « fourrage grossier » afin de limiter les achats d’aliments et donc les longs transports. Lorsqu’une mesure est à ce point inadaptée à la réalité de terrain, et dans ce cas au relief du Sud et de l’Est de notre région, j’estime qu’il est nécessaire d’agir », explique le ministre.
Une proposition plus pragmatique et concertée avec le secteur verra le jour en 2023 dans le cadre de la future conditionnalité.
