Les importations, elles, plombées par la chute des achats de produits britanniques dans le contexte du Brexit, sont restés quasiment stables (+0,5 % à 122,2 Mrd €).
Sur le plan des exportations, la Chine est restée le principal partenaire de l’UE en 2020 (+3,2 Mrd €, soit +22 % par rapport à 2019), malgré un ralentissement depuis septembre des expéditions de porc européen dues aux restrictions sanitaires imposées à certains pays de l’UE (l’Allemagne en tête) après la détection de foyers de peste porcine africaine.
Dans un contexte incertain lié au Brexit, les exportations vers le Royaume-Uni, au cours de l’année 2020, ont tout de même légèrement augmenté de 467.000 € (+1 %) par rapport à 2019. Toutefois, des pertes importantes ont continué à être enregistrées pour le beurre (-27 %), les animaux vivants (-26 %), la viande de volaille (-15 %) et le vin (-4 %). Ce sont surtout les importations en provenance de l’autre rive de la Manche qui ont fortement baissé en 2020, une perte de 1,2 Mio € (-7 %) par rapport à 2019. La Commission européenne explique que « cette tendance est liée à l’anticipation du Brexit ».
Elle précise que « si la diminution des importations a touché la majorité des produits agroalimentaires, la perte de valeur la plus importante a été enregistrée pour les spiritueux et les liqueurs (-16 %) ». Et en raison des taxes punitives de 25 % imposées par Washington en octobre 2019, les exportations de l’UE27 à destination des États-Unis ont poursuivi au cours de l’année 2020, leur chute (-392 Mio €, -2 %), en particulier pour les spiritueux (-16 %) et les vins (-12 %).











