Suite à une dénonciation anonyme, j’ai eu la visite surprise de l’UAB (unité anti braconnage) et de l’Afsca pour suspicion de détention d’arme, de trafic de viande de sanglier et de braconnage supposé… ce que moi j’appelle plutôt surveillance. Surveillance des cultures de mes enfants agriculteurs, métier que j’ai pratiqué jusqu’à la retraite. Âgé de plus de 70 ans, si je ne sais plus faire que ça, je m’en fais un devoir, je veille.
Résulte de cette visite, la saisie d’un vieux fusil qu’aucun chasseur digne de ce nom ne voudrait posséder. De viande, il n’y en avait pas ! Pour la bonne raison qu’on ne les voit pas et qu’un simple coup de fusil tiré en l’air nous laisse tranquille 3 jours car l’instinct aidant, l’animal sait que c’est dangereux pour lui.
Après avoir signé le PV d’audition avec ces Messieurs (ils étaient 9 pour un vieil homme de 71 ans !), nous avons discuté de la situation. Je leur ai fait remarquer que lors de l’apparition de la peste porcine africaine (PPA) en Sud Ardenne, la presse n’a parlé qu’une seule fois de la possibilité que l’origine de l’infection vienne des sangliers amenés de Pologne. Une seule fois ! Puis plus rien, presse muselée ?
Pour ma part, j’ai vu de mes yeux un camion immatriculé en Pologne décharger de nuit des sangliers. J’ai donné des détails de lieux et de propriétaires de chasses et leur ai demandé « on fait quoi maintenant ? ». Deux poids, deux mesures Messieurs de l’UAB. Ensuite, je les ai interrogés sur ce qu’on allait faire de mon cas. À leur grand étonnement, c’est finalement moi qui souhaite aller en justice. Je leur ai promis 50 tracteurs et la presse nationale sur la place Saint-Lambert. Ce problème est sensible et mérite débat. Que celui qui souhaite m’accompagner me la fasse savoir ! Je vous tiendrai au courant du jour ou j’aurai besoin de soutien moral et physique.











