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Elle nourrirait l’UE à l’horizon 2050

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La généralisation en Europe des pratiques agroécologiques, permettant de réduire voire de supprimer l’usage de pesticides et engrais de synthèse, favoriserait la biodiversité, tout en améliorant la souveraineté alimentaire du continent, selon une étude du CNRS.

Pour y parvenir, trois leviers sont proposés. Le premier : une consommation moindre de produits animaux (sous les 30 % dans la diète moyenne contre plus de 50 % aujourd’hui), pour limiter l’élevage hors sol et supprimer les importations d’aliments pour le bétail. Le second : l’application des principes de l’agroécologie, avec la généralisation de rotations de cultures longues et diversifiées intégrant des légumineuses fixatrices d’azote, pour se passer des engrais azotés de synthèse et des pesticides. Et enfin, il est proposé de rapprocher les secteurs des cultures de l’élevage pour un recyclage optimal des déjections animales.

Ce type de modèle permet parfaitement de nourrir la population européenne à l’horizon 2050 avec deux fois moins de pollution aquatique et deux fois moins de gaz à effets de serre. C’est ce qu’assure Gilles Billen, directeur de recherche au CNRS, et coordinateur de l’étude.

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