de la PAC.
Dans son communiqué, la Fwa indique avoir rappelé tout au long du processus de négociations que le secteur agricole européen et a fortiori wallon, était prêt à empoigner pleinement les défis qui se posent à la société en matière de climat, de sécurité alimentaire, d’environnement, de bien-être animal, de biodiversité, de santé du consommateur.
L’organisation agricole précise avoir toujours insisté sur la nécessité d’assurer au secteur agricole un terrain économique stable et porteur qui permette aux exploitations familiales de remplir ces nombreuses missions essentielles.
Dans les précédentes programmations de la PAC, a indiqué la Fwa, la Wallonie s’est souvent montrée plus exigeante vis-à-vis de ses agriculteurs que ce que ne l’exigeait l’Europe en matière de durabilité environnementale et d’évolution des pratiques dans les fermes.
Et de relever une diminution de plus de 20 % des émissions de gaz à effet de serre imputables à l’agriculture sur les 30 dernières années, pour atteindre une part de 10 % dans les émissions totales, là où l’agriculture à l’échelle mondiale atteint les 25 %.
La Fwa rappelle dans sa communication que le bilan est nettement moins favorable au niveau économique puisque le revenu agricole wallon ne cesse de s’éroder et atteint péniblement les 40 % du revenu comparable alors qu’il était encore à 60 % en 2000.
Elle invite les décideurs wallons à ne pas vouloir aller au-delà des exigences européennes.
Il est pour elle capital que la PAC s’attache à atteindre des objectifs aussi ambitieux dans les trois volets de la durabilité constitués de l’environnement, du social et de l’économique.











