de relancer le commerce de volailles avec les pays tiers.

En Europe, des cas d’influenza aviaire hautement pathogène sont encore identifiés chez les oiseaux sauvages, démontrant une circulation active du virus dans ces populations. De ce fait, la vigilance reste maintenue en Belgique et l’application des mesures de biosécurité générales revêt toujours une grande importance.
Afin de détecter précocement toute introduction du virus, la surveillance est maintenue sur deux niveaux grâce à une collaboration entre les autorités fédérales et régionales. Au niveau des volailles et des oiseaux d’élevage, une surveillance active est réalisée au moyen de prélèvements effectués dans toutes les exploitations de volailles. Une surveillance dite « passive » est également maintenue grâce à la vigilance des détenteurs d’oiseaux captifs et de volailles ainsi que de leurs vétérinaires pour détecter toutes mortalités anormales ou des signes cliniques évocateurs d’une infection par le virus de la grippe aviaire. De même, au niveau des populations d’oiseaux sauvages, une surveillance est toujours effectuée sur l’ensemble de territoire.
Vers un retour à l’exportation
David Clarinval, ministre fédéral de l’Agriculture : « Grâce aux informations sur l’évolution de la situation épidémiologique collectées et communiquées par l’Afsca, j’ai pu prendre les décisions adéquates afin de garantir durant toute la période à risque une protection maximale de nos élevages professionnels et amateurs, tout en préservant au mieux les activités du secteur de la volaille. Je reste mobilisé avec le service « Relations Internationales » de l’Agence, pour que toute la filière retrouve rapidement ses parts de marché à l’exportation. »
