That is the question !
Suite à ce foutu Covid,
Les caisses sont vides.
Des trente glorieuses, en héritage,
Ne nous reste que des nuages.
Il n’était alors pas d’usage,
En ces années pas très sages,
De garder quelques noisettes,
Pour les périodes de disettes.
Malgré des mesures de soutien,
Que nul ne soit dans le besoin,
Certains ont mis la clé sous la porte,
Bien triste de finir de la sorte.
Le coût des protections, des vaccins,
Decroo ne sait plus à quel saint,
Se vouer pour trouver les euros,
Que la barque ne prenne l’eau.
Puis, ces terribles inondations,
Qui font pleurer la nation.
Ces vies, ces villes, ces maisons,
Ces trains, ces rues, ces ponts.
Faudra des mois, des années,
Pour tout cela, restaurer.
Un défi incommensurable,
Pour tenter d’effacer l’abominable.
Paraît qu’il ne faut pas s’en faire,
Que notre Belgique est prospère (yop la boum)
Tant que la dette n’excède pas,
Les 120 % du PIB, ah, ça ira (ça ira, ça ira).
Des optimistes, nos dirigeants philosophes,
Qui parient sur des taux d’intérêt softs,
Et si on ne savait jamais,
Ce que l’avenir nous réservait…
Quel diable a sorti, sans état d’âme,
Ce contagieux covid cruel et infâme ?
Qui pouvait prévoir ces pluies
À mettre à genou le pays ?
Et pour notre Belle Bleue,
Même j-m’en-foutisme, parbleu !
L’ours malingre au pelage sali,
N’émeut plus personne au journal du midi.
Laisserons-nous à la jeune génération
Sans aucun regret ni explications
Cette dette écologique et financière
Qui jusqu’aujourd’hui reste entière
