La France qui a notifié qu’elle n’avait que partiellement transposé les dispositions de la directive à cette date, a malgré tout été incluse dans cette analyse. La commission a engagé contre douze États membres (France, Espagne, Italie, Autriche, Belgique, Chypre, Estonie Pologne, Portugal, Roumanie, République tchèque et Slovénie) au mois de juillet des procédures d’infraction pour ne pas avoir notifié une transposition complète de cette directive. Initialement, la date limite pour la transposition de cette directive, adoptée en avril 2019, dans la législation nationale était fixée au 1er mai 2021.
Son principal but est de protéger les agriculteurs et les petits fournisseurs face aux grands groupes agroalimentaires à travers la mise en place d’une liste noire de dix pratiques strictement interdites et de six pratiques (liste grise) permises à condition qu’un accord préalable, clair et sans ambiguïté ait été conclu.
