revient en force

En attendant, elle avait lancé une consultation publique dont les résultats sont désormais connus : quelque 89 % des répondants ont estimé qu’il fallait introduire des règles couvrant de nouvelles espèces (vaches laitières, bovins, viande, chats et chiens), selon les résultats qui viennent d’être publiés.
En ce qui concerne la suppression progressive de l’utilisation des cages, 93 % des sondés ont déclaré que la période de transition maximale autorisée devrait être de cinq ans pour les truies, les poules pondeuses, les veaux, les lapins, les poulettes, les canards et les oies. 95 % des répondants ont demandé l’introduction d’une limite de temps de transport pour les animaux et 94 % ont prôné la fin de l’exportation d’animaux vivants vers des pays tiers.
La commission a par ailleurs confirmé l’intérêt des citoyens d’un système harmonisé d’étiquetage en raison d’une « certaine confusion causée par la présence de labels multiples sur le marché ». Cette multiplicité de systèmes entraîne la distorsion de la concurrence entre les opérateurs de l’UE avec le risque d’une renationalisation des marchés. Une étude menée par ses services conclut donc que, dans le cadre de la stratégie « De la fourche à la fourchette », la commission pourrait apporter une valeur ajoutée à l’UE en envisageant un étiquetage relatif au bien-être animal afin de mieux transmettre la valeur tout au long de la chaîne alimentaire.
