L’accord négocié par le secrétaire général de l’ONU depuis plus de deux mois vise non seulement à faire sortir par la mer Noire quelque 20 millions de tonnes de céréales bloquées dans des silos ukrainiens, en particulier à Odessa, mais aussi à faciliter les exportations russes de grains et d’engrais.
Par ailleurs, l’opérateur ferroviaire allemand Deutsche Bahn s’est dit prêt à « considérablement » accélérer les exportations de céréales ukrainiennes par train. On apprend aussi que les experts militaires russes et ukrainiens s’étaient entendus sur des « contrôles communs » dans les ports et sur les moyens de « garantir la sécurité des voies de transfert », autrement dit des couloirs sécurisés pour le transport maritime des produits agricoles.
